L’effondrement de la confiance des citoyens dans les médias en France par Louis Saisi

L’EFFONDREMENT DE LA CONFIANCE DES CITOYENS DANS LES MEDIAS EN FRANCE

par Louis Saisi

La liberté de la presse repose sur l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 intégrée dans le Préambule de la Constitution du 4 octobre 1958 :

«  La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

 

 

Ce sont sur ces principes que s’est développée la presse française au XIXème siècle et que se sont constitués les journaux d’information et d’opinion.

Au milieu du siècle suivant, la radio et la télévision se sont développées, à leur tour, au point de supplanter progressivement la presse écrite.

Aujourd’hui, Internet et les réseaux sociaux ont fait le reste en multipliant les sources d’information et les moyens d’échanges et de communication, et l’on parle de plus en plus de « médias » [1] pour désigner l’ensemble de ces sources d’information et de moyens d’échange.

I/ LE CONTEXTE GENERAL : LA PLACE REELLE OU SUPPOSEE DES MEDIAS

L’on a souvent présenté la presse et les médias comme le « quatrième pouvoir » susceptible de rivaliser avec les trois pouvoirs traditionnels de l’Etat moderne – pouvoir exécutif, pouvoir législatif et pouvoir judiciaire – ce dernier n’étant, en France, qu’une « autorité », aux termes mêmes de notre Constitution du 4 octobre 1958 –  distingués par MONTESQUIEU dans De l’esprit des lois, en 1748. La croissance, aujourd’hui, de ce quatrième pouvoir – hier indépendant des trois autres, et permettant leur contrôle au moins dans les États de droit – est telle qu’il regroupe des moyens puissants d’information et de communication pouvant toujours servir de contre-pouvoir face aux trois pouvoirs d’Etat, grâce au principe de protection des sources d’information des journalistes.

Pourtant, cette puissance des médias, loin d’être un gage du bon fonctionnement des régimes politiques libéraux, est devenue, aujourd’hui, une source d’inquiétude et d’interrogations de leurs opinions publiques, un peu partout dans le monde, notamment quant à la manière dont ceux-ci traitent l’information.

A/ La tendance générale dans le monde à la dégradation de la confiance dans les médias

À cette tendance générale de défiance vis-à-vis des groupes privés d’information s’ajoute une autre inquiétude des opinions publiques vis-à-vis du contenu des informations diffusées par des États qui développent, également, des tentatives de désinformation.

En 2016 et 2017 – avec les diatribes de TRUMP contre l’Iran avec sa remise en cause de l’accord sur le nucléaire iranien conclu par l’Iran avec les occidentaux, contre la Corée du Nord ou contre le Venezuela menacé d’intervention américaine -, rien ne semblait pouvoir freiner la chute de la confiance dans les médias.

Depuis une dizaine d’années, un peu partout dans le monde, l’on assiste à une dégradation régulière de la confiance dans les médias. Ce phénomène s’est accéléré à partir de 2016, avec l’avènement des fake news.

En 2018, cependant, petite note optimiste, les médias traditionnels avaient enregistré un indéniable rebond.

B/ Géographie mondiale de la confiance dans les médias

En 2019 l’optimisme né du rebond de confiance dans les médias n’aura été que de courte durée.

Une enquête a été réalisée en 2019 auprès de 75 000 personnes par Reuters Institute, entre fin janvier et début février, sur la confiance dans les médias (presse écrite et audiovisuelle) portant sur 38 pays étudiés : 24 pays européens, six pays d’Amérique, six d’Asie, un d’Océanie et un d’Afrique.

Cette étude, d’une grande ampleur, menée par YouGov, a été baptisée Digital News Report.

De la lecture de ce rapport, publié le 12 juin 2019, se dégage le constat que dans le monde la confiance dans les médias s’est légèrement dégradée par rapport à 2018 exprimant une certaine défiance vis-à-vis de ceux-ci. En effet, de 44% le pourcentage de la population mondiale manifestant sa confiance dans les médias est tombée à 42%.

En EUROPE, de nombreux États appartenant culturellement à l’Europe de l’Ouest (Portugal, Belgique, Allemagne, Suisse, Espagne, Italie, Grèce) arrivent largement devant la France (dans laquelle seulement 24% de la population affiche sa confiance dans les médias).

Parmi les États européens, si le Portugal caracole en seconde position et si la Belgique, en 4ème position, avec 49%, n’est pas loin de sauver l’honneur en avoisinant les 50%, l’Allemagne, avec 47%, la Suisse avec 46%, l’Espagne avec 43%, l’Italie avec 40% et la Grèce avec 27% atteignent des pourcentages attestant une faible confiance de leur opinion nationale dans leurs médias.

Au-delà de la situation critique de la France, comme le montre le graphique ci-dessous, parmi les démocraties occidentales, seulement trois atteignent un taux de confiance supérieur à 50%. Il s’agit, dans l’ordre, de la FINLANDE (59%), du Portugal (58%), du CANADA (52%).

L’on ne peut qu’être frappé du fait que les grandes puissances occidentales atteignent des pourcentages d’adhésion très nettement en dessous de la majorité des enquêtés, c’est-à-dire des 50%. Ainsi le Royaume-Uni et les États-Unis atteignent des pourcentages de confiance respectivement de 40% et 32%, alors que ces deux pays sont souvent considérés comme des modèles politiques.

Le graphique ci-dessous, portant sur une sélection de 15 pays (sur les 38 de l’enquête du Reuters Institute), montre le pourcentage de personnes qui déclarent faire confiance aux médias d’information. Il traduit également la situation particulière de la France par rapport au reste du monde sur laquelle nous reviendrons dans une seconde partie.

Infographie: Les pays où l'on fait encore confiance aux infos | Statista

II/ LA BAISSE DE CONFIANCE DANS LES MÉDIAS EN FRANCE

Il n’est pas sûr que les médias jouent toujours le rôle de contre-pouvoir car l’osmose informelle, souvent invisible mais réelle, du pouvoir médiatique avec le pouvoir politique est de plus en plus fréquente.

C’est ainsi que Mathieu BOCK-CÔTÉ peut justement écrire (pp. 15-16) :

« Les médias distribuent les rôles entre les héros et les vilains, choisissent leurs champions, désignent ceux qui devront souffrir d’une mauvaise réputation, distinguent les hommes politiques fréquentables de ceux qui ne le sont pas, les philosophes éminents et les polémistes de bas étage, les intellectuels qui inspirent confiance et ceux qui ont des idées rances. Qui est respectable et qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui distingue un modéré d’un radical, un fréquentable d’un infréquentable ? À quelles conditions devient-on controversé, et même, très controversé ou sulfureux ? De quoi doit-on parler si on veut une bonne réputation, et quels sujets fuir si on veut éviter d’en avoir une mauvaise ? Quels sujets peuvent être abordés dans les débats collectifs ? Et surtout, quels sujets doivent être laissés de côté ? » [2].

A/ Le contexte INQUIETANT DE L’APPROPRIATION ET DE LA CONCENTRATION des médias en France

Si l’on se réfère au mouvement des Gilets Jaunes, l’on pourrait y ajouter la question centrale : « comment doit-on en parler » ?

Mais alors, sous cet angle, la réponse à cette question risque d’être dramatiquement insoluble au regard de la situation des médias en France. En effet, le secteur de la presse et des médias, en général, a été souvent comparé, selon le site Basta, à un « grand Monopoly » [3] où tout s’achète, tout se vend : journaux, télés, radios. Les médias sont devenus un véritable « marché » où seulement dix milliardaires se partagent les parts si bien que 90 % des quotidiens nationaux vendus chaque jour appartiennent à ces dix oligarques.

Ainsi Arnaud LAGARDÈRE, l’un des leaders mondiaux de l’édition, est propriétaire d’Europe 1, Paris Match, du JDD, de Virgin radio, RFM, Télé 7 jours.

Mais le Groupe LAGARDERE développe également d’autres activités (sports et loisirs notamment) en dehors de l’édition.

Toutefois, depuis 2011, le groupe LAGARDERE s’est défait progressivement d’un certain nombre de titres de presse, radios et chaînes TV.

Cette volonté de vendre des titres de presse s’inscrit dans une stratégie de désengagement des médias. Entre juillet et septembre 2018, la branche média du groupe a représenté 196 millions d’euros, soit seulement 10 % de l’activité du Groupe.

Le plus souvent, l’activité principale de ces milliardaires ne s’exerce pas dans la presse ou l’information car ils viennent du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie.

Or les activités médiatiques ne rapportant guère de profits, l’intérêt de s’en rendre maîtres est donc incontestablement ailleurs : c’est celui de l’influence sur le cours des choses économiques et politiques (voir Les Échos) et la fabrique de l’opinion publique.

Ainsi dans la possession de médias qui comptent, l’on trouve 5 milliardaires faisant partie des dix premières fortunes de France : Bernard ARNAULT, qui est le PDG du groupe de luxe LVMH, est aussi le patron des Échos, et du Parisien ; le Groupe DASSAULT AVIATION, dirigé par Éric TRAPPIER (depuis le 9 janvier 2013), contrôle Le Figaro ; François-Henri PINAULT, président-directeur général du groupe KERING depuis mars 2005 (luxe) possède Le Point ; Patrick DRAHI, principal actionnaire de SFR, contrôle Libération, L’Express, BFM-TV, RMC ; Vincent BOLLORÉ qui développe ses activités dans le transport, la logistique, la distribution d’énergie, les films plastiques, etc., est propriétaire de Canal+. Les activités de communication, médias et divertissement de BOLLORÉ reposent principalement sur Vivendi dont le groupe BOLLORÉ est actionnaire à 25% depuis juillet 2018. Le groupe Canal+ détient lui-même trois chaînes gratuites : C8 qui a succédé à  Direct 8 lancé en 2005 par le groupe (2005-2012) et D8 (2012-2016) ; CStar qui a succédé à Direct Star en 2010 suite au rachat de Virgin 17 par le groupe (2010-2012) et D17 (2012-2016) ; CNews qui a succédé à I-Télévision (1999-2002) et I-Télé (2002-2017). 

Martin BOUYGUES, 30ème fortune de France, est propriétaire du groupe TF1.

La famille MOHN, appartient à une famille allemande qui contrôle le groupe allemand BERTELSMANN, et qui est propriétaire, en France, de M6, RTL, Fun Radio, Gala, Femme actuelle, VSD, Capital, Management et la version française de Harvard Business Review.

Depuis mai 2013, la famille BETTENCOURT finance le journal ultra-libéral L’Opinion à travers sa holding Téthys (3,2 millions d’euros, contrôlant ainsi 13,4 % du capital du journal). Selon Médiapart, l’autre actionnaire principal serait Bernard ARNAULT (6 millions d’euros) via une filiale de son groupe, LVMH.

Xavier NIEL, patron de l’opérateur de téléphonie Free et 11ème fortune de France, s’est associé au banquier Matthieu PIGASSE, pour devenir propriétaire du groupe Le Monde (L’Obs, Télérama, La Vie…).

Matthieu PIGASSE possède également Radio Nova et l’hebdomadaire Les Inrocks.

Toutefois, le banquier d’affaires Matthieu PIGASSE, coactionnaire majoritaire du groupe Le Monde aux côtés de Xavier NIEL, le fondateur de Free, avait songé à l’été 2018 céder l’intégralité de ses parts à l’homme d’affaires tchèque Daniel KRETINSKY, selon les informations publiées par LIBÉRATION, le 22 octobre 2018. Mais M. PIGASSE s’est ensuite ravisé et c’est uniquement pour une cession minoritaire de 40 % à 49 % de sa société Le Nouveau Monde (LNM) qu’il a annoncé, le 17 octobre, être entré en négociations exclusives avec l’industriel tchèque de l’énergie et des médias, ce qui fut confirmé par celui-ci.

L’homme d’affaires français, d’origine libanaise, Iskander SAFA, 71ème fortune de France, est propriétaire des titres du groupe VALMONDE comprenant notamment le magazine hebdomadaire de droite Valeurs actuelles et le mensuel Mieux vivre votre argent, à travers sa filiale Privinvest Médias – elle-même filiale de Privinvest Holding. 

D’après les calculs du site Basta précité, les télévisions et radios qui sont contrôlés par ces milliardaires totalisent respectivement 55% et 40% des parts d’audience.

B/ Malgré la Multiplicité des titres de presse et la diversité des radios et des chaînes TV : une information uniforme et politiquement orientée

Malgré la diversité des titres de presse et la diversité des radios et des chaînes TV, la conséquence directe est que le pouvoir d’informer, par le biais des médias (presse, radios et télévisions), est concentré entre les mains de groupes économiques puissants qui traitent de l’actualité politique, des mouvements sociaux (comme ceux des Gilets Jaunes), etc. de manière souvent uniforme et pas toujours selon la déontologie d’une information rigoureuse, objective et impartiale.

Le mouvement des Gilets Jaunes ne pouvait hélas guère échapper à cette emprise des puissants sur l’information.

Cette baisse de confiance dans les médias est particulièrement significative en France puisqu’en 2019 il n’y a plus que 24% de Français qui disent faire confiance aux médias contre 35% en 2018, soit une baisse de 11 points par rapport à 2018.

Selon le rapport lui-même, cette chute de 11%, en un an, serait liée au mouvement des Gilets Jaunes et surtout à sa couverture médiatique.

C/ La dégradation de la confiance dans les médias plus marquée en France qu’ailleurs dans le monde

Seul le Brésil enregistre une dégradation aussi importante (-11% également), dans un contexte de défiance médiatique après l’élection de Jair BOLSONARO lors des élections présidentielles des 7 et 28 octobre 2018 qui, depuis, a mis la gauche dans la rue, à la suite des diverses entorses à la démocratie [4]…

Il reste que le Brésil, avec un taux de confiance de 48%, est encore loin devant la France et se classe même au 4ème rang derrière la Belgique, la France n’arrivant elle-même qu’au 14ème rang, juste devant la Corée du Sud…

L’enquête du Reuters Institute publié en juin 2019 rejoint ainsi L’édition 2019 du Baromètre de la confiance politique qui avait été publiée en janvier 2019 par le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po) qui créditait alors les médias de leur plus mauvais score depuis dix ans : seuls 23% des Français interrogés leur faisaient confiance.

D/ L’explication de l’accentuation de la crise de confiance dans les médias EN FRANCE en 2019

Comme l’a révélé le rapport du Reuters Institute, en France, ce recul qui amène les médias traditionnels à leur plus bas niveau historique, est directement lié au traitement des manifestations diverses des Gilets Jaunes. Ce « mouvement » a été souvent perçu à tort par les médias, en effet, exclusivement comme un mouvement d’humeur et de colère, désordonné, voire désespéré, sans cohérence doctrinale en occultant toute interrogation sur son véritable sens politique.

Mais, revers de la médaille, cette attitude condescendante des médias envers le mouvement des Gilets Jaunes explique que seulement un tiers des personnes interrogées estime que leur couverture de l’évènement a été satisfaisante. Il est reproché notamment aux médias d’avoir dramatisé les évènements (opinion de 67% des personnes interrogées sur l’attitude des médias par rapport aux Gilets Jaunes) et d’avoir donné trop de place à des gens exprimant un point de vue extrême (opinion de 52% des personnes interrogées sur le même sujet précité).

Plus largement, le mouvement des Gilets Jaunes a traduit, parfois très violemment, une défiance assez nouvelle, voire inédite, à l’endroit des journalistes à telle enseigne que certains médias ont eux-mêmes volontiers reconnu les difficultés qu’ils avaient éprouvées pour rendre compte objectivement de ces actions multiformes, imprévisibles et aussi dispersées géographiquement qu’idéologiquement.

Or l’étude approfondie sur le phénomène des Gilets Jaunes faite dans le cadre du « Baromètre de la confiance politique » publiée en janvier 2019 – Baromètre de la confiance politique régulièrement publié par le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po à Paris) depuis dix ans (2009) – montre, selon le sociologue Luc ROUBAN, auteur de l’analyse de l’enquête, que « ce mouvement est considéré par 72% des enquêtés comme un mouvement qui porte les revendications de nombreux Français » et qu’« Il s’agit bien d’un conflit par procuration ».

EN CONCLUSION…

L’impérieuse nécessité d’une évolution de la presse et des médias, encadrée par la loi, s’impose aujourd’hui plus que jamais pour mettre fin à la concentration de l’information et des structures  qui la diffusent (médias) et font l’objet d’une appropriation entre les mains de la dizaine de milliardaires qui les contrôlent.

Il s’agit d’instaurer une presse et des médias véritablement libres et indépendants, d’une part des puissances économiques et financières qui les monopolisent abusivement aujourd’hui, d’autre part du pouvoir politique.

Cette réforme doit être conduite de manière résolue et vigoureuse, si l’on ne veut pas que la presse et les médias continuent à se discréditer davantage et perdent ainsi, au fil des ans, encore davantage la confiance de nos concitoyens car, comme on l’a vu, en 2019, seulement 24% de nos concitoyens faisaient encore confiance aux médias, ce qui constitue un véritable camouflet pour ceux qui les dirigent et les ont captés au profit exclusif de leurs intérêts.

Cette situation pernicieuse pollue notre système politique d’une tache sombre, alors que les médias devraient en constituer l’un des plus solides piliers car ils devraient être les garants de la liberté d’expression qui suppose une véritable pluralité dans l’expression des idées et non l’uniformité au service de la pensée dominante, voire unique.

En cette veille d’anniversaire du 18 juin 1940 où le général de GAULLE appela le peuple français à la Résistance, renouons avec l’esprit du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) adopté le 15 mars 1944 à l’unanimité par le Conseil National de la Résistance français sous le nom « Les jours heureux » qui annonçait notamment « la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression, la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères, la liberté d’association, de réunion et de manifestation »

Louis SAISI

Paris, le 17 juin 2017

NOTES

[1] Le Dictionnaire « Maxi poche » Larousse 2019 donne la définition suivante de « média ». Tout support de diffusion de l’information (radio, télévision, etc.) constituant à la fois un moyen d’expression et un intermédiaire transmettant un message à l’intention d’un groupe : Les médias ont préféré taire cette affaire mettant en cause le président. L’attachée de presse a contacté les cinq grands médias (= la presse, la radio, la télévision, le cinéma et l’affichage) (cf. Larousse 2019 précité, p. 870, 2ème colonne).

[2] Cf. BOCK-CÔTÉ (Mathieu) : L’empire du politiquement correct, Les Éditions du Cerf, Paris, 2019, 299 pages, notamment pp. 15-16.

[3] voir le site Basta, http://www.informaction.info/image-problematique-sociale-qui-possede-les-medias-francais.

[4] Par rapport à la situation brésilienne, en France, une coalition de 21 organisations françaises de solidarité internationale contre les atteintes à la démocratie brésilienne a décidé d’organiser une conférence de presse à l’Assemblée Nationale, le 20 juin 2019, de 9h00 à 10h00, suivie d’un colloque, de 10h00 à 13h00. La conférence sera menée par les représentant.e.s de cinq organisations membres de la coalition : Act up Paris, Amnesty International France, ATTAC, Autres Brésils et le Secours Catholique.

Selon les auteurs de cette manifestation, cette conférence de presse a pour objet de présenter la coalition, ses actions et le message qu’elle veut porter pour dénoncer les pratiques du gouvernement d’extrême droite de Jair BOLSONARO qui mettent en danger les institutions démocratiques et les acteurs sociaux et politiques qui luttent pour les défendre.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Contenu protégé !